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Ce que peu de décideurs semblent comprendre c’est que la formulation d’une raison d’être est à la fois le big bang d’une stratégie d’innovation et à la fois un moyen d’articuler le passé et le devenir de l’entreprise. Pour Kevin Levillain, enseignant chercheur à Mines ParisTech et coconcepteur de la qualité de l’entreprise à mission, il est question de « modéliser la mission comme l’ensemble des propriétés des futures stratégies à concevoir ».
Ces formulations de raison d’être qui nient la dynamique collective qu’est l’entreprise
D’une bonne action, la démarche sous une forme top-to-Bottom devient vite frustrante et fastidieuse en invitant tous les étages de l’entreprise à exécuter plutôt qu’à proposer, à réfléchir en closed innovation plutôt qu’en open innovation. Comment dans ces conditions l’entreprise pourrait-elle trouver une place dans la société qui répond à des enjeux communs ?
La raison d’être affranchie d’un objectif commun de conception est vaine
Au XXIe siècle, dans un devenir de plus en plus incertain pour l’ensemble de parties prenantes d’un écosystème d’affaires, l’acte de gérer revient à inventer les futurs formes de l’action collective. Chaque mission oriente la conception au sein de l’écosystème. Chaque organisation doit servir de véhicule à une solidarité entre les parties prenantes qui y souscrivent et être responsable aussi bien socialement qu’environnementalement.
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